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Ruines à l'endroit ou ruines à l'envers, les vestiges du temple antique du Bêl se construisent et se déconstruisent, en fonction du déplacement autour de l’oeuvre. D'un voile à l'autre, dans l'épaisseur du temps, la représentation oscille entre une reconstitution hypothétique d'un passé radieux et un futur abolissant toute mémoire du lieu. Réduites au néant, les traces fictives du futur se confrontent aux spectres d'antan, sans jamais se confondre dans l'opacité de l'entre-temps trouble du présent. Ces images évoquent des hologrammes, stratifiant l'histoire dynamitée.

(texte d'Anne Dietrich)

installation : dessins et impressions (encre et mine de plomb sur moustiquaires), suspendus sur tiges de fer, 100 x 70 cm chacun

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